L’échec est bien souvent un mot qui suscite des émotions négatives, des souvenirs douloureux et des regrets profonds. Comment peut-on apprendre à chérir ce qui semble nous ramener inévitablement à la déception et au découragement ?
Oui l’échec déçoit. Jusque là, ça paraît logique. On se prend une bonne claque, parfois on s’y attendait un peu (faut être honnête), parfois pas du tout et celles là sont les pires mais les meilleures leçons de vie.
L’échec peut au contraire être vu comme un enseignant précieux. Comme l’a dit Albert Einstein, « Le seul véritable échec, c’est de ne rien avoir appris de son échec. » En d’autres termes, chaque échec est une opportunité d’apprentissage. Lorsque nous échouons, nous sommes confrontés à nos limites, à nos erreurs et à nos faiblesses. Ces moments de défaite sont autant d’occasions d’acquérir une compréhension plus profonde de nous-mêmes et du monde qui nous entoure.
Ce sont nos échecs qui nous construisent. Bien plus que nos réussites. Je ne dis pas que les réussites ne sont pas importantes, elles le sont forcément. Elles nous permettent de reprendre confiance, de savourer justement tout ce qui a contribué à ces victoires, de se poser/reposer…..mais si tu ne connais que ça comment tu peux comprendre ce que tu dois changer ?
L’échec nous permet de comprendre comment les choses se sont passées. Il peut être considéré comme un test de notre résilience et de notre capacité à développer des vertus telles que la persévérance, le courage et la sagesse. Il t’oblige à te relever et réessayer en faisant tout ton possible pour ne pas reproduire les mêmes erreurs et revivre les mêmes scénarios.
Il te permet d’avancer, d’avancer sans cesse, de persévérer, de relever le défi et de donner le meilleur de toi-même.
Aimer ses échecs signifie embrasser l’idée que chaque défaite est une occasion de devenir plus résilient, de développer sa force intérieure et de grandir en tant qu’individu. En persévérant malgré les échecs, on se rapproche de la réalisation de notre plein potentiel et nos réussites paraissent d’autant plus importantes.
Trop souvent, nous définissons le succès en termes de réalisations extérieures, de richesse matérielle ou de renommée. La philosophie stoïcienne, par exemple, encourage à distinguer entre ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous. L’échec peut nous rappeler que le succès véritable réside dans notre attitude, notre caractère et notre croissance intérieure.
Aimer ses échecs n’est pas une approche pessimiste de la vie, mais une philosophie qui reconnaît que l’échec est inévitable et que c’est dans ces moments que nous avons l’opportunité de grandir, de nous réinventer et de redéfinir notre chemin vers le succès.
Oui mieux vaut plusieurs échecs que trop de réussites…..
Crédit Photo @Unsplash
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Émilie 🌺
